Panneaux solaires

Panneaux photovoltaïques : des cellules solaires alimentées par des bactéries pour les journées nuageuses !

Au moment où l’énergie solaire continue de gagner du terrain partout dans le monde en étant un type d’énergie écologique. Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique au Canada développent une nouvelle solution durable et économique pouvant révolutionner l’industrie des panneaux solaires. Il s’agit des cellules solaires utilisant des bactéries nommées « E.Coli » qui convertissent la lumière en énergie. Une innovation qui pourrait atteindre toutes les régions du monde, même les plus sombres où le ciel couvert est très commun. On vous laisse découvrir les détails avec Isowatt.

Le solaire, c’est l’énergie de demain

Il est gratuit, partout et fournit environ 10 000 fois la quantité d’énergie que nous utilisons sur Terre chaque jour. Le soleil est notre allié dans notre guerre face à la crise climatique. Si seulement nous l’exploitions davantage ! Actuellement, un nombre important de pays dans le monde, y compris la Chine, le Japon, l’Allemagne, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie, et l’Inde, utilisent partiellement l’énergie solaire. Et cette situation pourrait encore s’accentuer, pour atteindre des endroits inattendus où le ciel couvert est assez fréquent.

Au Canada, les chercheurs ont mis au point une cellule solaire biogénique durable et économique, constituée à partir d’organismes vivants. Le grand avantage de cette technique, c’est qu’elle peut fonctionner aussi bien en cas de faible lumière, que par temps nuageux, couvert ou même en plein soleil.

Des résultats impressionnants dès les premiers essais

Dès les premiers stades de l’expérimentation, les cellules biogéniques ont produit un courant électrique deux fois plus fort que celui des capteurs ordinaires. Mieux encore la capacité de celles-ci n’a pas cessé d’augmenter au fur et à mesure de l’expérience.

Pour rappel, le terme « biogénique » signifie quelque chose produite à partir d’organismes vivants, en l’occurrence, ici, des bactéries « E. colibacteria » qui ont été modifiées pour produire du « lycopène », un colorant naturel qui donne la couleur rouge aux fruits et légumes comme les tomates.

En effet, le lycopène est connu pour être un excellent moyen de récolter la lumière et de la transformer en énergie électrique. D’après Isowatt, les E.coli ont été utilisées parce qu’elles sont connues pour être les bactéries les plus productives. Par conséquent, les scientifiques ont enduit les bactéries avec un minéral d’oxyde de titane qui sert de semi-conducteur. Ensuite, ils ont appliqué cette mixture sur une surface de verre.

Le résultat ? La nouvelle technique développée par l’UBC laisse le colorant en place, ce qui le rend moins cher et plus productif à la fois. Par conséquent une nouvelle génération de cellules solaires plus économiques et plus efficaces a vu le jour. On espère bien voir cette invention débarquée officiellement en France.


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