Vérandas du Trégor

Le marché français des vérandas

Pièce supplémentaire mais symbole d’élégance, étape de transition entre le jardin et la maison, pièce de repos comme pièce à vivre, construction intéressante que l’on peut souvent personnaliser, la véranda est une construction toujours en vogue, mais dont le marché a connu tout de même une légère baisse dans les années passées. Pourtant, les grandes enseignes du bâtiment et du bricolage proposent toujours une offre très diversifiée, tandis que les constructeurs plus locaux comme les Vérandas du Trégor arrivent à exporter leur expertise au-delà de leur région. Les vérandas ont été très à la mode, mais se heurtent aujourd’hui à certaines difficultés malvenues. Petit état des lieux de la question.

Une technologie de plus en plus au point

Les difficultés que le marché de la véranda a connu peuvent, à l’instar de la hausse qu’il a également récupéré, être attribué aux évolutions technologiques traversées par le marché. Ainsi, il fut un temps où les vérandas souffraient d’un important problème d’isolation thermique : elles avaient tendance à reproduire de manière trop récurrente la température extérieure, une réaction désastreuse dans un pays au climat tempéré. Ainsi, elles devenaient trop froides lorsque l’hiver les recouvraient de ses basses températures, et trop chaudes lorsque venaient enfin les beaux jours. Une situation compliquée qui rendait la véranda invivable pendant près de 6 mois sur les 12 de l’année ! Bien entendu, cela a eu un effet sur le marché, avec une certaine perte de confiance de la part des acheteurs et une crainte de coûts de réparation trop onéreux. On employait alors du PVC pas assez épais (parfois à peine 3 cm d’épaisseur !), ce qui a rendu nécessaire de reconstruire les vérandas en profondeur, pour changer les matériaux, ce qui fait vite grimper les prix ! Néanmoins, les choses ont changé depuis, grâce à une évolution des techniques d’isolation. Les nouvelles isolations peuvent atteindre les 25 cm d’épaisseur, notamment pour les plafonds qui peuvent désormais être composé de couches successives de plâtre, de laine de verre, de bois et de laine de roche.

Ces questions de vérandas de plus en plus techniques reflètent une autre question très présente dans les débats, les questions d’économie d’énergie. Aujourd’hui, on ne veut plus simplement construire des maisons belles et solides, quoi que les vérandas participent de manière certaine à l’élégance d’une demeure (il suffit de voir les modèles proposés par les Vérandas du Trégor), mais on veut aussi des maisons qui consomment moins, et surtout qui consomment moins d’énergie. Cette énergie peut être l’énergie électrique, évidemment, avec des installations moins gourmandes et qui font davantage appel à des énergies renouvelables (c’est ce que font les personnes qui installent des panneaux photovoltaïques sur leur toit), mais est bien souvent de l’énergie thermique, avec les coûts de chauffage et les questions d’isolations, de la manière dont on peut préserver la chaleur pour ne pas la laisser s’échapper inutilement et chauffer davantage pour compenser.

Les nouvelles vérandas peuvent répondre à ces défis, avec par exemple l’inclusion de pompe à chaleur dans la structure. Pour rappel, les pompes à chaleur, que tous les auditeurs de France Inter connaissent grâce à la voix de Charlotte de Turckheim, récupèrent la chaleur de l’air extérieur pour la propulser à l’intérieur, sans avoir à utiliser le chauffage outre-mesure. Une installation innovante et écologique, qui fonctionne même en hiver car, même si la température ressentie peut être très froide, il y a toujours des calories à récupérer ! Mais elles peuvent aussi être équipé d’un verre très technique, un vitrage de contrôle solaire. Ce dernier, un plus opaque qu’un double vitrage traditionnel, permet d’éviter la surexposition solaire en été, et donc la surchauffe qui accompagne cette dernière, et au contraire de capter l’énergie solaire l’hiver et de la garder enfermé dans la pièce autant que faire se peut. Seul inconvénient de ces innovations : leur coût, le verre solaire étant nettement plus cher que du verre classique. Il ne reste qu’à espérer que la baisse générale des coûts que le secteur de l’énergie solaire a connu ne s’étende aux vitrages et aux pompes à chaleur des vérandas modernes !

Vérandas du Trégor

Quelques chiffres et détails techniques importants à connaître

Tout d’abord, la taille moyenne d’une véranda. On estime que la surface moyenne tourne autour des 20 m², un chiffre qui peut descendre un peu autour de 18m² chez les pré-fabricants nationaux, et au contraire grimper vers les 22 m² pour les artisans locaux qui sont à la fois concepteurs, fabricants et installateurs. Il y a cependant une raison très pragmatique qui explique cette dimension de 20 m², qui n’a rien à voir avec les différents espaces auxquels les propriétaires ont accès. C’est en réalité une question très technique qui est à l’œuvre : 20 m² est la taille maximale que l’on peut atteindre avant de faire face à des complications administratives (de nombreux artisans, comme les Vérandas du Trégor, s’efforcent d’assister les particuliers dans toutes leurs démarches, comme le montage du dossier par exemple). La loi est très stricte : pour les travaux qui créent de 5 à 40 m² de « surface de plancher ou d’emprise au sol », une simple déclaration préalable suffit, mais lorsque cette surface est supérieure à 40 m², il faut demander un permis de construire, ce qui plus long et pénible. En revanche, certaines évolutions législatives vont faire plaisir aux propriétaires et futurs acquéreurs de véranda : en créer une menait auparavant à une hausse de la taxe d’habitation et de la taxe foncière, mais la taxe d’habitation est progressivement en train d’être supprimée, étant jugée comme un impôt inique. Il faudra être attentif aux changements à venir, car tous les détails de cette exonération n’ont pas encore été dévoilés et des débats surviendront certainement, mais les amateurs de vérandas peuvent d’ores et déjà se frotter les mains.

À l’heure actuelle, on estime que le marché français de ce secteur comptabilise 75 000 vérandas vendues par an, environ. Il s’agissait du chiffre obtenu en 2015, et qui a été jugé en baisse selon certaines analyses, 6% de moins que l’année précédente et 15% en-dessous de son score historique, qui a eu lieu en 2011. Si cette baisse peut inquiéter, ce n’est pas tant qu’elle est due à une perte d’intérêt de la part du public qu’à un contraste avec une période très dynamique : entre 2006 et 2011, on parlait d’une croissance d’environ 30%, un développement très important qui était amené à s’essouffler. Après tout, le volume total de vérandas vendues est encore considérable. De plus, la tendance redevient plus favorable : 2016 a représenté une année plus intéressante, avec une augmentation des volumes d’affaires. Ainsi, certains analystes réfutent l’idée que le marché se serait retourné, mais parlent plutôt d’un « développement interrompu », un phénomène que l’on observe très facilement dans les secteurs porteurs. Le plus souvent, on observe que la hausse de la demande n’est pas immédiatement suivie par l’offre, ce qui mène à de nouvelles gestions à effectuer, des entreprises qui se redéfinissent tandis que de nouvelles arrivent, ce qui peut mener à des nouveaux problèmes, techniques ou liés à la précipitation. La nouvelle de ces difficultés circule alors, notamment dans les médias et surtout s’il y a quelques exemples retentissants à mettre en exergue, et le marché connaît une certaine baisse. L’offre et les compétences technologies rattrapent alors l’actualité, et le marché repart : on peut légitimement estimer que c’est cette tendance qui a eu lieu. Ainsi, la véranda n’est plus aujourd’hui un simple « jardin d’hiver » ou une décoration pour l’été, mais bien une amélioration habitable et confortable dont on peut profiter durant chaque période de l’année, ce qui en fait un investissement plus rentable qu’avant. Un changement de perspective qui a d’ailleurs poussé les habitants de la zone Sud du pays à s’équiper de plus en plus, alors que la zone Nord était traditionnellement celle où les vérandas s’étaient le mieux implantées.

Certains artisans tirent leur épingle du jeu

Plutôt que les grands fabricants, de nombreuses personnes préfèrent se tourner vers des entreprises plus locales, comme les Vérandas du Trégor. Cela encourage le travail artisanal et permet de personnaliser au maximum sa construction. C’est d’autant plus intéressant que ces entreprises produisent de plus en plus d’effort pour amener les potentiels clients jusqu’à elles. Les Vérandas du Trégor, en plus de communiquer sur Internet, proposent sur leur site une visite virtuelle, qui permet d’exploiter les dernières innovations de la technologie pour explorer soi-même et en détail les différentes créations ! L’entreprise permet, d’ailleurs, en plus de proposer un devis gratuit, d’effectuer un travail de conception et de réflexion préalable qui garantit que le modèle que l’on choisit unique. Il s’agit en effet d’une société qui fait à la fois création, fabrication, extension, conception et installation : de quoi avoir le contrôle sur toute la chaîne de production. Dans ses innovations techniques, elle permet même de mettre en place une simulation 3D, afin d’avoir une idée claire et précise du résultat final. C’est sans doute avec ce genre d’entreprise, certes moins imposantes que les plus importantes mais qui cherchent toujours de nouvelles idées, que ce secteur bien spécifique trouve le moyen de redécoller.


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